Paroles à méditer
Si seulement nous étions tous plus simples… Si seulement il y avait quelque part des gens mauvais qui commettaient volontairement de mauvaises actions et qu’il serait nécessaire de séparer du reste des hommes et de détruire. Mais la ligne qui sépare le bien du mal traverse le cœur de chaque être humain, et qui, parmi nous est d’accord de détruire un morceau de son propre cœur ?
Nous ne pourrions pas poser une question si nous n’en connaissions pas la réponse.
C’est vrai, différentes personnes ont différents aspects de l’esprit à travailler, mais en définitive, vient la réalisation que l’essentiel du sentiment de souffrance vient de quelque chose que nous faisons tous : nous prenons les choses personnellement.
Je continue à marcher, à voyager. Je reste un voyageur. Ce voyageur est à la fois égaré dans un monde illusoire, où les apparences ne sont pas toujours très jolies, et relié à un monde profond où le chemin se révèle d’une grande simplicité. Je fréquente donc simultanément le monde de la multiplicité chaotique, plein des faux-semblant, et le monde de l’Unité, lumineux et simple.
Il y a quelque chose de plus important que nos pensées, c’est la libération de nos pensées. Pour un Bouddhiste, être attaché à une quelconque doctrine, même une doctrine bouddhiste, c’est trahir le Bouddha.
Il n’y a qu’un seul Dieu. De même il n’y a qu’une voie pour mener à lui. Une seule religion dont les diverses manifestations dans le temps sont comparables aux branches déployées d’un arbre unique. Cette religion ne peut s’appeler que Vérité. Ses dogmes ne peuvent être que trois : Amour, Charité, Fraternité.
Nous ne pouvons pas faire de grande chose en ce monde. Nous ne pouvons faire que de petites choses avec un grand amour.
Il ne faut rien chercher qui serait extraordinaire. L’extraordinaire est dans la simplicité de l’ordinaire.
La paix n’est pas le contraire de la guerre. Les artisans de paix sont ceux qui entrent en conflit, non pas contre, mais avec leur adversaire intérieur, avec l’inaccompli de leurs grandes profondeurs. La recherche de notre identité est la vraie guerre. Qui suis-je? Il n’y a pas de repos dans cette guerre-là. C’est bon d’être dans la lumière, mais nous n’avons pas à nous y installer. La paix, c’est accepter d’entrer dans ce non-répit, dans ce travail où je vais toujours plus près de ma source. La paix, c’est une guerre sainte avec soi-même.
Parfois les gens me demandent ce qu’ils peuvent encore attendre de la vie. Je leur réponds que la vraie question est de savoir ce que la vie attend encore d’eux.
Il me reste une leçon à apprendre, la plus dure, Mon Dieu : assumer les souffrances que tu m’envoies et non celles que je me suis choisies
Le plus grand bonheur de l’homme qui réfléchit, c’est, après avoir cherché à comprendre ce qu’on peut comprendre, d’aimer ce qui est incompréhensible